Les journées d'Eddie Mannix commencent invariablement au confessionnal. Il vient y chercher l'absolution pour les cigarettes fumées à l'insu de son épouse et les mensonges proférés durant ses longues journées passées à résoudre les problèmes des stars du studio où il travaille. Nous sommes dans les années 1950, durant l'âge d'or de Hollywood. Ce matin-là, plusieurs situations préoccupantes réclament l'intervention immédiate de Mannix. Il lui faut écouter les propositions d'un concurrent, qui lui offre un port d'or. Marier au plus vite une comédienne devenue fille-mère. Affronter le réalisateur guindé d'une romance d'époque, désespéré par les limites dramatiques du jeune acteur de western qu'on vient de parachuter sur son plateau. Démentir des rumeurs auprès de deux échotières, soeurs jumelles employées par des publications rivales. Par-dessus tout, il lui faut livrer une rançon de cent mille dollars aux scénaristes communistes qui ont kidnappé Baird Whitlock, la vedette masculine de «Hail, Caesar!», onéreux péplum racontant l'illumination d'un général romain au contact du Christ.